Etheral Computing: Darsha HewittUne coprésentation de la Galerie SAW Gallery, de SAW Video et d'Artengine, l'œuvre comptait au programme des célébrations de l'anniversaire platine des locaux de la Cour des arts. Une installation du Bakery Group et de la musique des Jokers of the Scene était présentée conjointement dans les locaux de Club SAW. Etheral Computing est une installation qui répond à l'environnement ; elle agit comme éclaireur du monde paranormal. Selon différentes sociétés de recherche sur les fantômes, l'activité inexplicable de champs magnétiques indique parfois la présence d'esprits ou de l'énergie mal dirigée des défunts. Ces groupes emploient une variété d'équipements de vérification hauts de gamme tels des outils de recensement électromagnétique pour faire enquête sur les déclarations d'activité paranormale dans un lieu donné. L'installation comporte une série d'objets accrochés au mur ; ils génèrent le son et ressemblent à des interphones des années 1970 (voir l'image ci-dessus). Une radio qui n'est pas syntonisée est imbriquée dans chaque interphone, duquel sort un treillis de fil de cuivre. Le treillis est monté le long des murs de la galerie. Les fils enregistrent les nuages et fluctuations d'activité électromagnétique et déclenchent des changements (tantôt subtiles, tantôt bruyants) dans le paysage sonore. |
Biographies de l'artiste Darsha Hewitt est une artiste canadienne d'Ottawa, Ontario, qui s'intéresse à capter les traces du royaume invisible et éthéré grâce à l'électronique. En modifiant des objets électroniques rudimentaires, elle intervient dans les obligations commerciales des produits électroniques omniprésents et les expose au bruit d'un domaine invisible. Sa recherche est surtout axée sur les technologies audio-visuelles et de communication de la fin du 19e et du début du 20e siècle, que les enthousiastes amateurs de l'électronique ont utilisés pour réinterpréter leur milieu. Elle puise souvent dans les formules et les esthétiques de vieux magazines électroniques pour bricoleurs, dont Popular Mechanics et Electronics Illustrated afin de créer des « outils faits à la main de recensement pour la matière invisible ». |